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Avis sur le projet de modification des dates de pêche en eau douce en première catégorie

Un projet de modification des dates de pêche en eau douce en première catégorie pour 2020 est à l’étude au Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire.

Le texte décale la fermeture de la pêche dans les eaux de première catégorie de deux semaines en 2020.

La pandémie COVID-19 ayant contraint les pêcheurs récréatifs à renoncer à leur activité du 17 mars 2020 midi au 11 mai 2020 (alors que la pêche en 1ʳᵉ catégorie piscicole ouvrait le 13 mars 2020), le projet de décret prévoit une prolongation des dates de pêche en France définies à l’article R.436-6 (alinéa I) du code de l’environnement. Il s’agit de permettre exceptionnellement en 2020 aux pêcheurs récréatifs de pouvoir déroger à la date du 20 septembre (3ᵉ dimanche de septembre) comme date de fermeture de la pêche en première catégorie, pour l’étendre jusqu’au 4 octobre .

Une consultation publique a été ouverte sur ce projet et vous avez la possibilité de donner votre avis personnel jusqu’au 20 août 2020 sur le site :
Consultation publique du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire


Avis a été déposé sur le site de : Consultation publique du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire

 

Non au projet de modification (pour 2020) des dates de pêche en eau douce de 1ere catégorie., par COMETTI Jean-Luc , le 11 août 2020 à 16h16

Les rivières de première catégorie piscicoles et leur population subissent actuellement de plein fouet les impacts du réchauffement climatique.
Des périodes de sécheresse et de canicule de plus en plus marquées.
Des rivières avec des débits au plus bas, si ce n’est en assec.
Des populations de truites sauvages qui peinent à survivre dans si peu d’eau et avec une température hors de leur zone de confort.
Voilà quelques arguments qui permettent de prendre position contre le projet de modification des dates de pêche en eau douce de première catégorie.
Certes des pêcheurs de truites en 1ere catégorie ont pu être frustrés pendant la période de confinement liée à la Covid. Mais qui n’a pas été impacté par cette pandémie ? Que ce soit dans ses activités professionnelles, familiales ou de loisirs toutes les catégories de population l’ont été. Et si maintenant chacun demande une compensation pour ce dont il n’a pu profiter, où va t’on ?
S’il faut absolument compenser le manque des frustrés, d’autres formules existent.
Plutôt que de traquer les truites sauvages survivantes dans les rivières de première catégorie, ouvrons la pêche de la truite dans certaines zones de deuxième catégorie dûment choisies, en procédant à des lâchers de truites arc en ciel jusque tard dans la saison, comme le proposent certaines Fédérations départementales de pêche dont celle de la Loire.
Les pêcheurs de truites y trouveront sans doute leur compte, et les populations de truites sauvages de première catégorie également.

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